
Actualisation en fin d’article (26/01/2021)
Le contexte
Avec le démantèlement de la « Jungle » de Calais, à l’automne 2016, d’où dix mille personnes exilées avaient été chassées, l’afflux de personnes exilées ne s’est pas résorbé. On a réédité la destruction (2002) du centre d’accueil de Sangatte, avec les mêmes conséquences : la présence moins médiatisée d’une population exilée, sans encadrement, en attente de passer vers un avenir meilleur au Royaume-Uni. Elle est toujours là, Brexit ou pas, covid ou pas, éparpillée sur le territoire. Entre 500 et 1000 personnes en permanence, errant dans une précarité absolue entretenue de concert entre l’État représenté par ses forces de l’ordre et l’actuelle municipalité calaisienne. Seules les associations présentes (liste ici) atténuent par leur aide cette situation, malgré les nombreux obstacles qu’on dresse devant elles (arrêtés d’interdiction, entraves à la distribution de repas, amendes etc…)
Lire la suite